Janis Joplin

Oh lord, wont you buy me a mercedes benz ? My friends all drive porsches, I must make amends. Worked hard all my lifetime, no help from my friends, So lord, wont you buy me a mercedes benz ? Oh lord, wont you buy me a color tv ? Dialing for dollars is trying to find me. I wait for delivery each day until three, So oh lord, wont you buy me a color tv ? Oh lord, wont you buy me a night on the town ? Im counting on you, lord, please dont let me down. Prove that you love me and buy the next round, Oh lord, wont you buy me a night on the town ? Everybody! Oh lord, wont you buy me a mercedes benz ? My friends all drive porsches, I must make amends, Worked hard all my lifetime, no help from my friends, So oh lord, wont you buy me a mercedes benz ?

mardi 13 février 2007

Escale a Budapest





Budapest est une ville tres singuliere...la volonte de se relever du communisme tout en cultivant son passe...

Suprenant, interessant, une ville peu commune, le regard baissé...la misere se lit sur les visages, sur les murs...la volonté de renouveau aussi est presente...




Petit poucet de la grande autriche, la Hongrie se leve et reclame sa part de tourisme

Olivia Ruiz - Keane - Louis Bertignac

J ai eu la chance d'aller au concert organise a L'Olympia de Keane , Olivia Ruiz et Louis Bertignac....


Keane etait un peu fadasse ...toujours a allonger ses fin de phrases en aigu interminable....a faire des allers retour d'un bout a l'autre de la scene qui demontre qu il manque un vrai guitariste a ce groupe a mon sens....


Olivia Ruiz etait fraiche, on ressentait son caractere latin, sa gestuelle etait saccade, impetueuse...un vrai bonheur cette dame, comme un carre de chocolat le soir dans son canape devant un bon film...









Louis Bertignac etait absolument etonnant, genreux dans sa musique, avec son public ....Il a conquis tout le public qui chantait pour lui Ces Idees la, Cendrillon....
A quand la reformation de telephone !!!














Marilyn Monroe...

A figure of the 20th Century






I have been looking Marilyn Monroe's photos at Musee Maillol....a real charismatic lady she was....There are some real great pictures in there....
no make up...last photo shoot before she died...









Plus i am all over Marylin right now... She is described as persecuted for her beauty when most people and most of all journalists forgot how clever and interesting she was in Arthur Miller's auto biography...
She has been litteraly described as an idiot when she decided to shoot with Laurence Olivier in London at the time when Arthur Miller was being subpoened by the MacCarthism...

Selon Charlie - Little Miss Sunshine

suis alle au cinema 2 fois cette semaine...

D abord Selon Charlie, avec un Bacri habituel mais un film un peu long qd meme....de beaux portrait bien faits mais j avoue n avoir pas compris le role du joeur de Tennis....enfin un bon film mais sans plus....



Puis le coup de coeur pour moi...Little Miss Sunshine....Comme dirait Princesse Fiona :) , un road movie tragi comedie......on peut pas mieux dire en fait, elle a tout super resume la Lyonnaise.....Un vrai bon film sur une famille de paumes....triste, drole, prenant...

Ca me rappelle Sideways, un de mes meilleures films....si vous n avez pas vu ce film allez le regarder en DVD, une merveille cinematographique qui nous rappelle qu 'Hollywood ne fait pas que des daubes....

Women - Charles Bukowski



Le bouquin Women de Bukowski....
Certains n'y verront qu'un improbable enchaînement de scènes de sexe crues . Bukowski tente de raconter toutes ses aventures par le menu. Même pas d'essayer d'esquisser de manière plus profonde la nature de ses relations avec la gent féminine, non non. Juste raconter.
Personnellement je doute qu'il en ait "fait" autant qu'il le prétend (dans le cas contraire, ce type est mon héros !)... à côté de lui, c'est sûr, Clooney est un dragueur de prisunic. C'est bien simple: on a l'impression qu'une femme ne peut le croiser sans avoir envie de coucher avec lui.
Evidemment la réalité se mélange à la fiction, dans une de ces tambouilles littéraires dont lui seul avait le secret. Un livre paradoxal : c'est à celui-ci que Buko doit sa réputation d'affreux macho, alors que justement, en le lisant, on comprend que c'est tout le contraire: toutes ces femmes sont meurtries et fortes à la fois, drôles, indépendantes... Bon, ok, elles sont toutes tarees, mais pas plus que Bukowski . Il n'essaie jamais, à aucun moment, de se donner le beau rôle. S'il s'est comporté comme un salaud, il l'assume totalement - et évite de tomber dans l'excès inverse en s'accablant. "Chinaski est en train de perdre ses couilles. Et il en est fier."
Bref, un roman superbe, drôle et acerbe - bukowskien en somme. Dominé par le personnage de Lydia, la femme qui louche, magnifique portraits de femme ...
Ca me rappelle l univers de Moi, Charlotte Simmons de Tom Wolfe....


Les gens de Holt County - Kent Haruf

Les gens de Holt County
Si c'était une chanson, ce serait un vieil air de country.
Une ballade sur la vie ordinaire . Belle, sincère, authentique.

D'abord les McPheron, ces fermiers qui avaient recueilli Victoria, tombée enceinte à l'âge de 17 ans. La jeune femme s'apprête à les quitter pour entamer ses études et ils doivent apprendre à vieillir sans elle.

Il y a aussi Rose, leur voisine, assistante sociale, avec sur les bras une famille réfugiée dans une caravane.

Sans parler de DJ Kephart, l'orphelin qui prend soin de son grand-père.

Toutes ces vies se choquent, se croisent et s'entrecroisent. On ne fait pas, dit-on, de bonne littérature avec de bons sentiments. Kent Haruf prouve le contraire. Ne tenant que par le souffle du vent, l'humanité de ses personnages et des phrases toutes simples, son roman est un bonheur.


Simple, captivant, sans artifice.

The Cold Six Thousand - James Ellroy


James Ellroy continue son entreprise de déstructuration du mythe Kennedy et sa relecture de l'histoire américaine des dernières décennies où la thèse est entendue : l'Amérique est tout sauf innocente, et où pouvoir rime avec cauchemar...
On y retrouve des rapports d'enquêtes, les transcriptions d'écoutes téléphoniques, les rapports classés "secrets" et les compte-rendus d'interrogatoires qui viennent se méler au texte de l'auteur si bien que la vision d'ensemble est confuse, et qu'on a bien du mal à séparer le vrai de la fiction (mais c'est bien là justement l'effet recherché).
Ellroy nous ballade du Texas jusqu'au Vietnam, de Washington à la Nouvelle Orléans, dans les tunnels sombres du pouvoir où on retrouve J. Edgar Hoover en chef d'orchestre, Howard Hugues en financier fou, le FBI, la CIA, la mafia, et un nouveau venu influent : le Ku Klux Klan ; tous acteurs de la construction de l'Amérique d'aujourd'hui.
Ce pavé encore plus imposant que le précedent (on est pas loin d'atteindre les neuf cents pages) est difficile a dechiffer. Une seule fausse note selon moi, mais c'est pour certains la qualité première du livre : ce style haché, qui dégaine plus vite que son ombre, presque sténographique, déroutant, irritant parfois, et qui finit par perdre le lecteur...
J avoue l'avoir abandonne un moment , puis suis revenu dessus....
Une reecriture de l'Amerique coupable des pires vices....On rejoint Brett Easton Ellis ici
A l'acces difficile, mais worth reading until the end...