Janis Joplin

Oh lord, wont you buy me a mercedes benz ? My friends all drive porsches, I must make amends. Worked hard all my lifetime, no help from my friends, So lord, wont you buy me a mercedes benz ? Oh lord, wont you buy me a color tv ? Dialing for dollars is trying to find me. I wait for delivery each day until three, So oh lord, wont you buy me a color tv ? Oh lord, wont you buy me a night on the town ? Im counting on you, lord, please dont let me down. Prove that you love me and buy the next round, Oh lord, wont you buy me a night on the town ? Everybody! Oh lord, wont you buy me a mercedes benz ? My friends all drive porsches, I must make amends, Worked hard all my lifetime, no help from my friends, So oh lord, wont you buy me a mercedes benz ?

mardi 13 février 2007

The Cold Six Thousand - James Ellroy


James Ellroy continue son entreprise de déstructuration du mythe Kennedy et sa relecture de l'histoire américaine des dernières décennies où la thèse est entendue : l'Amérique est tout sauf innocente, et où pouvoir rime avec cauchemar...
On y retrouve des rapports d'enquêtes, les transcriptions d'écoutes téléphoniques, les rapports classés "secrets" et les compte-rendus d'interrogatoires qui viennent se méler au texte de l'auteur si bien que la vision d'ensemble est confuse, et qu'on a bien du mal à séparer le vrai de la fiction (mais c'est bien là justement l'effet recherché).
Ellroy nous ballade du Texas jusqu'au Vietnam, de Washington à la Nouvelle Orléans, dans les tunnels sombres du pouvoir où on retrouve J. Edgar Hoover en chef d'orchestre, Howard Hugues en financier fou, le FBI, la CIA, la mafia, et un nouveau venu influent : le Ku Klux Klan ; tous acteurs de la construction de l'Amérique d'aujourd'hui.
Ce pavé encore plus imposant que le précedent (on est pas loin d'atteindre les neuf cents pages) est difficile a dechiffer. Une seule fausse note selon moi, mais c'est pour certains la qualité première du livre : ce style haché, qui dégaine plus vite que son ombre, presque sténographique, déroutant, irritant parfois, et qui finit par perdre le lecteur...
J avoue l'avoir abandonne un moment , puis suis revenu dessus....
Une reecriture de l'Amerique coupable des pires vices....On rejoint Brett Easton Ellis ici
A l'acces difficile, mais worth reading until the end...

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